Mieux vivre à l'école Tchimbambouka

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Permettre l'accès à l'eau et des latrines pour les enfants

Cette rénovation améliore significativement les conditions d’apprentissage des 1 200 élèves, en cohérence avec les objectifs de L’Appel. Deux axes d’intervention prioritaires ont été mis en œuvre :

L’amélioration de l’hygiène et de la santé, grâce à l’installation de latrines salubres et à l’accès à l’eau potable, favorisant l’éducation à la santé et à l’hygiène
La sécurisation des infrastructures, avec la réhabilitation de bâtiments vétustes, la prévention des risques d’effondrement, et la protection du site contre les intrusions et les dégradations (élévation du mur d’enceinte, renforcement des portails).

L’intervention s’est concentrée sur la protection immédiate des enfants et du personnel face aux dangers matériels, sans prétendre résoudre les problématiques structurelles du système éducatif, comme la surpopulation des classes. Le programme de travaux a été guidé par la volonté de garantir la durabilité des infrastructures, en limitant les risques de détérioration ou de vol.

L’Appel en République du Congo

Depuis 35 ans l’Appel travaille en étroite collaboration avec l’association l’ASAD (Association pour la Solidarité l’Action et le Développement), organisation locale reconnue qui agit sur le territoire de Pointe Noire / Congo Brazzaville. L’Appel intervient à Pointe-Noire :

Dans le domaine de la santé, des actions de lutte contre la malnutrition chronique.
Dans le domaine de l’éducation, parrainage pour permettre aux enfants de familles vulnérables d’accéder à une « éducation de qualité » dans une école primaire associative, ainsi que par des sessions de formation aux enseignants des écoles primaires publiques.

C’est dans ce contexte que la communauté éducative a formulé aux membres de L’Appel des demandes de rénovation de leurs écoles, afin d’offrir aux élèves un environnement d’apprentissage sain et sécurisé.

L'école Tchimbambouka

Suite aux premières investigations menées en janvier 2024, l’école primaire de Tchimbambouka a été identifiée comme la plus dégradée et présentant les risques les plus graves pour la santé et la sécurité des 1 200 élèves. Classes surchargées, absence de toilettes et d’eau, plafonds et solives dangereux, toits percés et manque d’électricité exposent les enfants à de nombreux dangers. Le terrain n’offre ni ombre ni protection contre les intempéries, et l’absence de clôture sécurisée favorise les intrusions et dégradations. L’Appel a réhabilité l’école, sécurisé les lieux et amélioré les conditions d’apprentissage afin de protéger le bien-être des enfants.

Forage d'un puit

Afin d’atteindre la nappe phréatique d’eau potable, il a fallu forer entre 80 et 150 mètres, ce qui permet à l’école de vendre des bidons d’eau aux habitants du quartier (100 FCFA, soit 0,15 € les 75 litres). Ce gain permet d’assurer la maintenance du forage (changement du filtre de la pompe tous les six mois) et la maintenance des fontaines.

Construction de latrines

3 blocs de 16 latrines ont été construits. Les anciennes latrines (simple trou) ont été transformées en toilettes à la turque et urinoirs. Des fontaines de trois robinets avec système antivol ajoutées. Ces toilettes sont bien séparées hommes/femmes et filles/garçons, et une formation à l’hygiène est prévue pour les utilisateurs.

Un projet innovant

Ce projet se distingue par l’implication active de la communauté locale: mairie d’arrondissement, école, comité de quartier et association des parents d’élèves s’engagent à assurer l’entretien, le bon fonctionnement et la pérennité des infrastructures pour offrir aux enfants de meilleures conditions de vie scolaire. Des protocoles d’engagement sont établis pour chaque partie, avec un suivi assuré par le partenaire local, I’ASAD.

On parle de nous ...

Après la pose de la première pierre, qui a réuni la mairie de Ngoyo, les associations locales et les habitants, le chantier de réhabilitation de l’école primaire de Tchimbambouka fait l’actualité.