Prise en charge globale du handicap
Prendre en charge les enfants en situation de handicap et vulnérables
Depuis 2006, L’Appel soutient l’association malgache Fanarenana, située à Antananarivo. C’est l’une des rares structures à Madagascar offrant une prise en charge globale aux enfants en situation de handicap, dont les familles ne peuvent pas assumer financièrement les soins.
Impact : Chaque année, nous accompagnons environ 240 enfants en accueil de jour, avec un suivi médical et paramédical.
Objectifs :
- donner aux enfants et aux jeunes en situation de handicap l’accès à des soins spécialisés et adaptés,
- améliorer leur condition physique et fonctionnelle,
- favoriser leur inclusion sociale et professionnelle,
- renforcer les capacités des intervenants et soutenir l’expertise des professionnels locaux,
- accompagner socialement les familles,
- lutter contre la discrimination et la marginalisation,
- promouvoir le partage d’expériences dans le secteur de l’Océan Indien (la Réunion, Maurice etc…)
Difficile reconnaissance du handicap
En 2018, un grand recensement réalisé à Madagascar annonçait que « 0,6% de la population, soit un peu plus de 154 000 Malgaches, vivraient avec un handicap, moteur, visuel, auditif, mental ou psychosocial ». Un chiffre bien en-deçà de la réalité selon de nombreuses associations représentantes des personnes handicapées. La plateforme des Fédérations des Personnes handicapées de Madagascar qualifie le résultat du recensement spécifique au handicap de « déplorable ». Pour prouver une erreur de comptage, la plateforme brandit deux études distinctes :
- L’une menée par le ministère de la santé en 2003 qui évaluait à 7,5% le nombre de personnes handicapées sur l’île (un chiffre jamais officialisé).
- L’autre, menée par l’Organisation mondiale de la Santé en 2017, qui estimait alors à 656 000 [soit, 2,5% environ] le nombre de personnes handicapées moteur.
Et la vulnérabilité des enfants malgaches en situation de handicap accentue leur marginalisation. Les discriminations qu’ils subissent peuvent les priver de l’accès à l’éducation, aux soins de santé et à la protection sociale, entravant ainsi leur pleine participation et leur inclusion dans la société.
(Cf. article complet sur RFI.fr/Afrique)
d’enfants dans le monde sont en situation de handicap ET souvent désavantagés en termes d’accès à l’éducation !
malgaches est confronté à un handicap (UNICEF)
des enfants handicapés dans le monde sont susceptibles de ne JAMAIS avoir été scolarisés
Education inclusive
Depuis 2018, l’équipe participe à la plateforme de l’éducation inclusive mis en place par le ministère de l’éducation afin de permettre l’accueil des enfants en situation de handicap dans les écoles. Une classe transitoire accueille 36 enfants ayant une paralysie cérébrale (I.M.C.) pour leur permettre une intégration scolaire dans des classes de l’éducation nationale.
Le ministère de l’éducation malgache reconnait cette inclusion et prend en charge le salaire de quatre intervenants.
Préscolarisation adaptée
En collaboration avec les familles, nous élaborons des stratégies individualisées, sensibilisons et formons les enseignants afin qu’ils puissent efficacement répondre aux besoins des élèves en situation de handicap.
Les enfants atteints de paralysie cérébrale notamment sont d’abord accueillis dans une classe spécialisée et sécurisée, afin de favoriser l’acquisition des apprentissages de base. Puis, progressivement, nous les accompagnons jusqu’à permettre une scolarisation totale en école inclusive à la fin du projet.
Insertion professionnelle
Le projet vise à contribuer à renforcer l’inclusion sociale et professionnelle de jeunes en situation de handicap. Cela se décline en 4 étapes clefs :
- la formation professionnelle en restauration,
- une simulation en milieu protégé,
- un accompagnement en stage en entreprise
- et, pour finir, l’introduction au monde du travail.
Mobilité physique
Le projet « bouger pour grandir » a pour objectif d’améliorer la mobilité physique, sociale, sportive et éducative de 55 enfants et jeunes en situation de handicap à Antananarivo, Madagascar. Le programme de sport-thérapie comprend du tennis de table adapté, de l’aqua-thérapie et des jeux moteurs. Des formations sont proposées aux encadreurs. Nous menons des actions de sensibilisation dans les écoles ou auprès du grand public pour favoriser la compréhension, l’acceptation du handicap et l’inclusion.
« L'inclusion, ce n'est pas faire entrer les enfants dans un moule, c'est adapter le moule pour que chaque enfant y trouve sa place. »
Edith Ramamonjisoa, responsable exécutive de notre partenaire, l’association Fanarenana
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